Quelle voiture électrique choisir ?
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22 mai 2025
- Julie Hervault - Temps de lecture : 7 min
Acquérir une voiture électrique ne relève plus d’un simple choix écologique. Ce choix reflète une transition de fond vers une mobilité plus durable, portée par les avancées technologiques, les politiques publiques et les nouvelles attentes des conducteurs. De plus en plus d’automobilistes s’interrogent : quelle voiture électrique choisir pour concilier confort de conduite, autonomie, budget et impact environnemental ?
Pourquoi choisir une voiture électrique ?
La diversité croissante des modèles disponibles sur le marché, combinée à l’évolution des infrastructures de recharge, crée un véritable écosystème. Citadine agile ou SUV familial, véhicule neuf ou d’occasion : chaque profil d’utilisateur trouve désormais une solution adaptée à ses usages et à ses priorités.
De plus en plus accessibles, les voitures électriques se démarquent par leur faible impact environnemental et leur coût d’usage réduit. Leur adoption croissante est soutenue par des politiques incitatives.
Les avantages environnementaux et économiques
Adopter une voiture électrique est devenu un véritable engagement vers une mobilité moins émettrice, plus économique, mieux adaptée aux enjeux climatiques. Sur l’ensemble de son cycle de vie, un véhicule électrique émet 2 à 6 fois moins de CO₂ qu’un véhicule thermique équivalent (cf. la fabrication et l’usage quotidien).
Cette motorisation transforme aussi le coût d’usage au quotidien. Le coût moyen pour parcourir 100 km en électrique est d’environ 3 €, contre 7 à 10 € pour un véhicule à essence ou diesel,à condition d’effectuer la recharge à domicile. L'entretien se montre moins coûteux, grâce à une mécanique avec moins de pièces d’usure.
Ces bénéfices environnementaux et économiques renforcent l’essor des voitures électriques, dont la part de marché atteint 20,1 % dans les immatriculations neuves en septembre 2024. Elles ouvrent l’accès aux zones urbaines réglementées (ZFE), mises en place dans la plupart des grandes métropoles.
Les aides financières et incitations à l'achat d'une voiture électrique ?
L’État accompagne activement la transition vers l’électrique avec un ensemble de mesures incitatives. Selon le profil du foyer et la zone géographique, l’achat ou la location d’un véhicule électrique neuf pouvait ouvrir droit à jusqu’à 12 000 € d’aides publiques, voire 15 000 € en zone à faibles émissions jusqu’en 2024. En 2025, l'État continue de soutenir l'acquisition de véhicules électriques à travers le bonus écologique, dont le montant varie selon le revenu fiscal de référence (RFR) par part du foyer :
- 4 000 € pour un RFR ≤ 16 300 €
- 3 000 € pour un RFR entre 16 301 € et 26 200 €
- 2 000 € pour un RFR > 26 200 €
Ce bonus est plafonné à 27 % du coût d'acquisition TTC du véhicule, avec un prix d'achat maximal de 47 000 € et un poids inférieur à 2,4 tonnes.
Parmi les dispositifs les plus connus figurent le bonus écologique pour l’achat d’un véhicule neuf peu émetteur, la prime à la conversion en cas de mise au rebut d’un ancien véhicule thermique des exonérations de taxes régionales sur la carte grise et la possibilité de souscrire un leasing social, qui rend l’électrique plus accessible.
Ces aides évoluent selon les orientations budgétaires de l’État et les critères environnementaux des véhicules. Il est recommandé de consulter les dispositifs actualisés sur des portails spécialisés comme je-roule-en-electrique.fr.
À ces incitations s’ajoutent les économies réalisées sur l’usage : recharge, entretien, fiscalité… autant d’éléments à intégrer dans le calcul global du coût d’une voiture électrique.
Zones à faibles émissions : ce qui change en ville
Depuis 2021, les zones à faibles émissions mobilité (ZFE) sont progressivement mises en place dans les agglomérations de plus de 150 000 habitants. L’objectif est de réduire l’exposition à la pollution de l’air.
Dans ces zones, seuls les véhicules affichant une vignette Crit’Air (Certificat qualité de l’air) 1 ou 0 peuvent circuler librement. Les véhicules thermiques anciens (Crit’Air 4, 5 ou non classés) sont restreints, voire interdits en semaine.
La voiture électrique, classée Crit’Air 0, bénéficie d’un accès total, sans restriction. Ce statut en fait une solution durable pour circuler en centre-ville, y compris en période de pic de pollution ou de restriction.
Critères à prendre en compte pour choisir une voiture électrique
Autonomie, type de trajet, prix… Plusieurs critères permettent de sélectionner la voiture adaptée à son quotidien et d’optimiser son investissement.
Quel est mon budget pour une voiture électrique ?
Le prix d’acquisition constitue souvent le premier frein évoqué lors du passage à l’électrique. En moyenne, l’achat d’une voiture électrique neuve coûte entre 6 200 € et 7 200 € de plus qu’un modèle thermique équivalent, même après déduction des aides. Ce surcoût s’explique par le coût des batteries et la technologie embarquée.
Il est essentiel de considérer le coût global de possession : entretien, consommation, fiscalité, assurances. À l’usage, une voiture électrique permet de faire des économies significatives. En complément des aides de l’État, certaines régions ou communes proposent des incitations locales. Grâce à ces dispositifs, certains modèles deviennent accessibles dès 100 € par mois en leasing social, le véhicule électrique devient rentable dès la première année pour les foyers modestes.
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Bonus écologique : ce qu’il faut savoir en 2025
Quelle est l'autonomie dont j'ai besoin au quotidien ?
L’autonomie figure parmi les critères décisifs, même si elle est souvent surestimée par les acheteurs. Les Français attendent en moyenne 561 km d’autonomie, alors que 99 % des trajets quotidiens couvrent moins de 50 km. En réalité, de nombreux modèles offrent entre 300 et 600 km d’autonomie, une distance suffisante pour un usage courant.
Les modèles comme la Tesla Model 3 (jusqu’à 614 km) ou la Renault Mégane e-Tech (environ 450 km) illustrent les progrès réalisés en termes de performances. La recharge intelligente permet de compenser les besoins ponctuels grâce à des points de charge rapide.
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Quelle autonomie selon vos usages ?
Trajets quotidiens, déplacements longue distance ou usage polyvalent : quelle autonomie cible ?
- Moins de 250 km : usage urbain exclusivement.
- 300 à 400 km : trajets mixtes ville/périphérie.
- Plus de 500 km : autoroute, longs trajets réguliers.
À noter : 99 % des trajets quotidiens couvrent moins de 50 km
Quel type de véhicule électrique choisir ?
L’offre de voitures électriques s’est diversifiée :
- des citadines électriques compactes, idéales en zone urbaine (Renault Twingo E-Tech, Fiat 500e) ;
- des SUV électriques confortables, spacieuses (Peugeot e-2008 ou la Tesla Model Y) ;
- des berlines routières adaptées aux longs trajets (Renault Mégane e-Tech, Hyundai Ioniq 6) ;
- des utilitaires ou modèles familiaux pour les usages professionnels ou multiples passagers (Renault Scénic e-Tech, Citroën ë-Berlingo).
Cette diversité permet à chaque profil de conducteur de choisir une voiture électrique en fonction de ses besoins ou de ses habitudes.
Pour en savoir plus : lire l’article sur les voitures électriques.
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Faut-il acheter ou louer sa voiture électrique ?
L’achat permet d’accéder à des aides cumulables (prime à la conversion, bonus écologique renforcé).
La location longue durée (LLD) permet de lisser le coût sur plusieurs années, avec une mensualité fixe incluant parfois l’entretien et la garantie batterie. Cette formule séduit les foyers urbains, ou les entreprises (renouvellement régulier de leur flotte).
En 2025, le leasing social facilite, avec des loyers dès 100 € par mois pour certains modèles, l’accès à l’électrique sans apport initial.
Modèles populaires de voitures électriques
Citadines agiles, SUV familiaux ou berlines longue distance, les meilleurs modèles actuels combinent autonomie, confort et rapport qualité-prix.
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Les voitures électriques qui se distinguent en 2025
Ces 4 modèles dominent le marché français de l’électrique :
- Renault 5 E-Tech : meilleur rapport qualité/prix, autonomie 410 km, design plébiscité.
- Citroën ë-C3 : la meilleure citadine électrique pas chère, à partir de 23 300 €.
- Tesla Model Y : SUV de référence, grande autonomie et recharge ultra-rapide.
- Renault Scénic E-Tech : familiale polyvalente, confort et consommation maîtrisée.
Citadines électriques
Conçues pour les trajets urbains, les citadines électriques séduisent par leur agilité, leur faible encombrement et leur autonomie adaptée à la ville. En 2025, le modèle le plus vendu en France est la Renault 5 E-Tech, avec plus de 9 000 exemplaires écoulés rien qu’au mois de mars. Ce succès repose sur un design rétro revisité, un tarif compétitif et une autonomie d’environ 400 km WLTP.
Parmi les autres modèles notables figurent :
- Citroën ë-C3, très appréciée pour son rapport qualité-prix,
- Fiat 500e, qui combine style et compacité,
- Dacia Spring, l’un des modèles les plus accessibles du marché.
Ces voitures électriques répondent parfaitement aux besoins de la mobilité urbaine. Elles s’inscrivent dans une logique de réduction de l’empreinte environnementale (ZFE).
Lire aussi : Les voitures électriques, ça vous branche ?
SUV électriques
Le segment des SUV électriques connaît une forte croissance, porté par l’attrait pour les véhicules spacieux. En tête des ventes, Tesla Model Y, avec une autonomie de plus de 500 km, une grande capacité de chargement et des performances routières remarquées.
Autres références :
- Peugeot e-2008, l’alliance du confort avec des finitions françaises et une autonomie raisonnable,
- Hyundai Kona Electric, connu pour sa fiabilité, son autonomie au-delà de 450 km,
- Skoda Enyaq iV, avec un excellent rapport espace/prix.
Plus lourds et énergivores, les SUV électriques répondent à une demande forte, en particulier pour les familles ou les trajets interurbains. Il convient de prendre en compte leur impact environnemental accru lié à la taille des batteries et à la consommation de matériaux.
Voitures familiales et routières
Les berlines ou monospaces électriques s’imposent comme des alternatives fiables aux modèles thermiques. Renault Scénic e-Tech s’inscrit dans cette catégorie, avec près de 4 400 immatriculations en mars 2025. Elle combine confort, grande autonomie et connectivité embarquée.
Autres modèles à considérer :
- Hyundai Ioniq 5, pour son design et ses capacités de charge ultra-rapide,
- Volkswagen ID.4, une référence sur le segment des familiales électriques,
- Tesla Model 3, pionnière des berlines électriques hautes performances.
Ce type de véhicule convient aux trajets longue distance grâce à une meilleure capacité de batterie, souvent supérieure à 500 km d’autonomie.
Voitures d’occasion électriques
Le marché de l’occasion reste encore en construction. En 2024, seuls 3 000 véhicules électriques étaient proposés en ligne, contre plus de 100 000 modèles thermiques.
Les voitures électriques d’occasion suscitent des réserves liées à l’état de la batterie, la garantie constructeur ou encore la compatibilité avec les aides à l’achat. Certains modèles conservent une bonne réputation :
- Renault Zoé, pionnière du marché,
- Nissan Leaf, reconnue pour sa fiabilité,
- ou encore les premières versions du Hyundai Kona Electric.
Le choix d’un véhicule d’occasion électrique reste pertinent, à condition de bien vérifier l’historique de la batterie, la possibilité de bénéficier d’une prime à la conversion, et la disponibilité des bornes de recharge à proximité.
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Les meilleures voitures électriques par profil d’utilisateur
- Petits trajets en ville : Citroën ë-C3, Fiat 500e, Dacia Spring.
- Familles nombreuses : Renault Scénic E-Tech, Skoda Enyaq iV.
- Conducteurs réguliers sur autoroute : Tesla Model 3, Hyundai Ioniq 6.
- Premier achat ou petit budget : Citroën ë-C3, Dacia Spring.
- Amateurs de technologies embarquées : Tesla Model Y, Renault 5 E-Tech.
- Flottes d’entreprise : Peugeot e-208, Volkswagen ID.3.
Ce classement repose sur l’autonomie, le coût d’usage, le confort et la flexibilité du modèle.
Comment évaluer la recharge et l'infrastructure de charge ?
Temps de charge, bornes disponibles, coût : cette section détaille les solutions existantes pour faciliter la vie des utilisateurs au quotidien.
Temps de recharge et options disponibles
La recharge représente un critère central dans l’usage quotidien d’un véhicule électrique. Il existe plusieurs types de recharge, dont les performances dépendent à la fois de la puissance du point de charge et de la capacité acceptée par le véhicule.
Les solutions disponibles incluent :
- la prise domestique, pratique mais lente (2 à 3 kW, soit une nuit complète pour une recharge) ;
- les bornes accélérées (7 à 22 kW), installées à domicile ou sur les parkings d’entreprises ;
- la recharge rapide sur bornes publiques (50 à 150 kW), idéales pour un gain d’autonomie important en moins d’une heure ;
- les superchargeurs, accessibles à certains modèles haut de gamme (jusqu’à 350 kW de puissance).
Une Renault Zoé nécessite environ 10 heures sur prise renforcée pour récupérer 80 % de charge, contre 45 minutes sur une borne rapide. La majorité des recharges s’effectue à domicile (pendant la nuit ou les périodes creuses).
Lire l’article sur le temps de recharge d'une voiture électrique (cf. les durées estimées selon les modèles).
Où trouver des bornes de recharge ?
En France, plus de 110 000 points de recharge sont accessibles au public, avec une croissance rapide dans les aires de service, les parkings publics ou les centres commerciaux. L’ensemble des aires d’autoroutes est désormais équipé, pour garantir les trajets longue distance.
Bison Futé ou les GPS connectés permettent d’accéder à la localisation et à la disponibilité en temps réel des bornes. Les données sont centralisées sur le portail transport.data.gouv.fr.
Une majorité de Français considère encore les bornes publiques comme insuffisantes, surtout en milieu rural. Ce sentiment reflète plus une visibilité limitée qu’une réelle pénurie, avec près de 94 % de points de recharge privés (domicile ou entreprise).
Coût de la recharge à domicile vs recharge sur borne publique
La recharge à domicile reste la solution la plus économique. Les bornes publiques (rapides) affichent des tarifs plus élevés, entre 0,30 à 0,60 € par kilowattheure selon l’opérateur et la puissance délivrée. Certains fournisseurs proposent des abonnements pour lisser les coûts. En milieu urbain, la recharge sur borne publique devient parfois incontournable, d’où l’intérêt de comparer les offres et de privilégier les horaires creux.
L’installation d’une borne domestique peut bénéficier d’un crédit d’impôt de 75 % plafonné à 500 €, de subventions régionales ou du programme Advenir pour les immeubles collectifs.
Pour les utilisateurs, le dossier mobilité propose d’autres éclairages sur le sujet.
Les alternatives : hybride ou électrique ?
Entre voiture hybride rechargeable et 100 % électrique, le choix dépend des habitudes de conduite. Comparons les avantages et limites de ces deux options, en fonction des performances réelles et des politiques d’aide.
Avantages et inconvénients de la voiture hybride vs électrique
La voiture hybride rechargeable, présentée comme un compromis entre thermique et électrique, attire les utilisateurs à la recherche d’autonomie de conduite, sans dépendre exclusivement de la recharge. Plusieurs études remettent en question son efficacité environnementale.
En usage réel, une grande majorité de véhicules hybrides rechargeables ne roulent en mode électrique que sur une partie réduite des trajets. Seulement 25 % de la distance parcourue en moyenne s’effectue sans carburant. Ce phénomène entraîne une consommation de pétrole importante, surtout pour les SUV hybrides, plus lourds et énergivores.
Ces limites s’ajoutent à un coût d’achat relativement élevé. Trois quarts des modèles hybrides rechargeables commercialisés en 2024 étaient des SUV, avec un surpoids moyen supérieur à 600 kg. Cette surcharge pénalise leur bilan carbone (cf. production et transport).
En comparaison, un véhicule électrique à batterie offre une solution plus performante sur le plan environnemental, dès lors que la recharge s’effectue sur un réseau électrique majoritairement décarboné, comme c’est le cas en France.
Quelle technologie choisir en fonction des habitudes de conduite ?
Pour les trajets majoritairement urbains ou périurbains, un véhicule 100 % électrique se montre plus avantageux, sur le plan économique ou écologique. Sa recharge quotidienne à domicile ou au travail suffit dans la majorité des cas.
Pour les conducteurs effectuant de longs trajets ou résidant dans des zones peu équipées en bornes de recharge, une solution hybride peut répondre à une partie des contraintes. Ce choix mérite une analyse rigoureuse du coût global, du poids du véhicule et de la part réellement utilisée en mode électrique.
La question de l’éligibilité aux aides financières mérite attention : certaines subventions ne concernent plus les hybrides rechargeables, pour encourager les véhicules zéro émission dans les zones à faibles émissions mobilité (ZFE).
Prévoir l’avenir : la voiture électrique de demain
Le secteur automobile électrique ne cesse d’innover : batteries plus performantes, recharge ultra-rapide, réseaux intelligents. L’avenir est porté par des avancées technologiques alliées à une volonté collective de décarbonation.
Innovations à venir dans le secteur des voitures électriques
Le secteur automobile traverse une transformation accélérée. À l’horizon 2030, la majorité des constructeurs prévoit une électrification complète de leur catalogue. L’objectif fixé par la France et l’Union européenne : 100 % de ventes de véhicules zéro émission dès 2035.
Plusieurs pistes d’innovation structurent cette transition :
- amélioration des batteries avec des technologies solides ou sans cobalt, pour plus d’autonomie, une recharge plus rapide et une empreinte environnementale allégée ;
- optimisation du poids des véhicules, avec l’émergence de petites voitures légères adaptées aux centres-villes ;
- standardisation des systèmes de recharge et développement de la recharge bidirectionnelle (la voiture restitue de l’électricité au réseau ou à un bâtiment).
Ces évolutions visent à renforcer l’acceptabilité des véhicules électriques, tout en réduisant les obstacles identifiés (le coût, l’autonomie ou la recharge).
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Voiture électrique : ce que prévoit la loi pour 2035
L’Union européenne a fixé un objectif clair : à partir de 2035, la vente de véhicules légers neufs thermiques sera interdite sur le territoire. Seuls les véhicules 100 % électriques ou à hydrogène pourront être commercialisés.
Ce virage s’accompagne d’une réglementation progressive :
- réduction des émissions moyennes de CO₂ des voitures neuves de 55 % d’ici 2030 ;
- objectif de fin des motorisations essence et diesel d’ici 10 ans ;
- pénalités financières pour les constructeurs dépassant les seuils d’émissions fixés.
Ces règles créent un cadre favorable au développement de véhicules zéro émission et encouragent les investissements dans les nouvelles technologies.
L'évolution des infrastructures de recharge : quelle place pour les énergies renouvelables ?
Le maillage des bornes de recharge constitue un levier clé de la massification des usages. En France, plus de 110 000 points de recharge publics sont aujourd’hui recensés, avec un objectif renforcé à horizon 2027 dans le cadre du plan France 2030.
En France, le mix électrique reste faiblement carboné (nucléaire, hydraulique, solaire). À l’horizon 2030, le développement du solaire résidentiel et des bornes alimentées par énergies renouvelables accentuera l’impact positif de l’électrique.
Certains constructeurs et énergéticiens développent déjà des offres intégrées : installation de panneaux solaires couplés à une borne bidirectionnelle, recharge optimisée selon la production locale, ou encore véhicules connectés aux smart grids. Ces innovations ouvrent la voie à une voiture électrique capable de stabiliser le réseau, voire de servir de réserve d’énergie ponctuelle.
Deux dynamiques émergent :
- le déploiement de bornes rapides sur les grands axes ;
- le développement de la recharge à domicile et en copropriété, grâce au droit à la prise et aux aides spécifiques (programme Advenir, crédit d’impôt…).
Les infrastructures sont repensées pour permettre une meilleure intégration dans les systèmes énergétiques locaux, via des stations alimentées par des énergies renouvelables ou dotées de systèmes de stockage.
L’Union européenne renforce ses objectifs pour les infrastructures de recharge, avec l’obligation pour les États membres de garantir une station de recharge rapide tous les 60 km sur les principaux axes routiers dès 2025.
3 questions à se poser avant d’acheter une voiture électrique
- Mon usage est-il quotidien, mixte ou longue distance ?
- Puis-je recharger à domicile, au travail ou sur borne publique ?
- Ai-je droit à des aides (bonus, leasing social, crédit d’impôt) ?
Prendre le temps d’y répondre permet de cibler le bon modèle, au bon budget, au bon moment.
Choisir une voiture électrique en 2025 implique de repenser sa mobilité, de s’informer sur les usages, et de prendre en compte l’évolution rapide des technologies, des modèles disponibles et des infrastructures. Les voitures électriques présentent de solides atouts, sur le plan environnemental ou financier. Leur coût à l’usage, leur entretien réduit et les nombreuses aides disponibles permettent à un nombre croissant d’utilisateurs d’y accéder. Elles deviennent pour beaucoup plus économiques que les modèles thermiques dès les premiers kilomètres.