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Prix chauffage gaz : est-ce encore une solution rentable en 2025 ?

11 août 2025 - Julie Thomas - Temps de lecture : 6 min

Plenitude, énergie, prix chauffage gaz

En 2025, le prix du chauffage au gaz continue d’évoluer dans un contexte de transition énergétique et de hausse des coûts de l’énergie. Pourtant, avec la réforme du marché européen de l’énergie, les objectifs climatiques de la France, et la volonté d’accélérer la rénovation thermique, le chauffage au gaz soulève de nouvelles interrogations.

Quel est le prix moyen du chauffage au gaz en 2025 ?

En juin 2025, le prix du gaz pour un foyer résidentiel reste modéré malgré les hausses de 2023. Le tarif moyen observé pour les usages de chauffage (profils B1 et B2i) atteint 0,11 € TTC par kilowattheure, tandis que celui de la cuisson et de l’eau chaude (profils Base et B0) monte à 0,1390 € TTC/kWh. Ce tarif est en baisse de 5,3 % par rapport à mai 2025.

  • Qu’est-ce que le prix repère de vente du gaz (PRVG) ?

    Instauré en juillet 2023 par la Commission de régulation de l’énergie (CRE), le PRVG sert de base pour estimer un tarif moyen du gaz sur le marché. Il intègre les coûts d’approvisionnement, les frais de réseau, et l’ensemble des taxes applicables (CTA, TICGN, TVA). 

Quel est le prix au m² pour se chauffer au gaz cette année ?

Pour une maison de 100 m² chauffée au gaz avec une consommation moyenne de 12 000 kWh par an, la dépense annuelle s’élève à environ 1 320 € TTC (12 000 x 0,11). Cela représente 13,2 €/m²/an. En appartement ou en logement plus petit, cette estimation descend à 10–12 €/m²/an selon l’isolation thermique.

Quelle est la consommation moyenne de gaz par mois en hiver ?

La consommation varie fortement selon la surface, la zone climatique et l’efficacité de l’isolation. En période hivernale, un foyer peut consommer jusqu’à 1 200–1 500 kWh par mois. À un tarif de 0,11 €/kWh, cela représente un coût mensuel de 132 à 165 € pour le chauffage.

Quel est le prix annuel moyen du chauffage au gaz pour un foyer ?

Un foyer avec un profil B1 (chauffage + eau chaude) consomme en moyenne 11 000 à 14 000 kWh/an. Soit un budget chauffage de 1 210 à 1 540 € TTC/an, avec l’abonnement annuel inclus (souvent supérieur à 280 € TTC chez les principaux fournisseurs). Ce montant peut varier selon la zone tarifaire, les équipements ou les habitudes de consommation.

Est-il encore rentable de se chauffer au gaz ?

Le chauffage au gaz conserve une bonne compétitivité en 2025, notamment grâce à la baisse des prix observée au premier semestre. Cette rentabilité varie selon le type de logement, la performance énergétique ou les évolutions réglementaires.

Pourquoi ma facture de gaz a-t-elle doublé ?

Depuis juillet 2023, la suppression du tarif réglementé a entraîné le passage à des offres de marché parfois plus onéreuses. En parallèle, les logements mal isolés amplifient les besoins en chauffage, ce qui augmente mécaniquement la consommation. Les fluctuations liées aux tensions géopolitiques, à la demande ou à la logistique mondiale impactent le tarif appliqué aux consommateurs. Enfin, la classe de consommation et la zone géographique influencent le coût au kilowattheure (les ménages situés en zone 5 ou 6 paient plus cher qu’en zone 1).

Quelles aides ou subventions peut-on obtenir en 2025 ?

Le chauffage au gaz, lorsqu’il est associé à une chaudière à condensation ou une solution hybride, peut bénéficier des dispositifs suivants :

●       MaPrimeRénov’ : jusqu’à 4 000 € pour une chaudière gaz THPE (très haute performance énergétique) dans les logements classés A à D.

●       Prime CEE (Certificats d’Économies d’Énergie) : variable selon les revenus et la nature des travaux.

●       TVA réduite à 5,5 % pour les chaudières hybrides ou les rénovations énergétiques globales.

●       Éco-PTZ : prêt à taux zéro jusqu’à 50 000 € pour les travaux d’amélioration énergétique.

Ces aides s’obtiennent uniquement auprès de professionnels qualifiés RGE (Reconnu Garant de l'Environnement).

Le chauffage au gaz est-il compatible avec les logements performants (RT2020 / RE2020) ?

Dans le neuf, la réglementation environnementale 2020 (RE2020) restreint fortement le recours aux énergies fossiles, dont le gaz naturel. Les chaudières gaz sont désormais exclues des logements neufs individuels, sauf dans le cadre de solutions hybrides ou de logements collectifs.

En rénovation, le gaz reste autorisé sous certaines conditions. Il peut être intégré à une stratégie de mix énergétique : gaz et pompe à chaleur. Cette flexibilité permet de respecter les seuils de performance et de carbone imposés par la RE2020.

Gaz, électricité ou pompe à chaleur : quelle énergie est la moins chère ?

En 2025, le choix de la bonne énergie dépend à la fois du coût du combustible, des taxes, de la performance des équipements et de l’efficacité thermique du logement.

Quel est le prix moyen du kWh pour chaque énergie ?

Le prix du kWh diffère nettement selon l’énergie utilisée :

●       pour l’électricité, le tarif réglementé s’élève en moyenne à 0,2016 € par kWh (en option base), ce qui en fait l’énergie la plus coûteuse à l’usage;

●       le gaz naturel est facturé autour de 0,11 € par kWh au prix repère publié par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) en juin 2025;

●       les pompes à chaleur offrent un excellent rendement. Pour 1 kWh d’électricité consommé, elles produisent jusqu’à 4 kWh de chaleur, réduisant le coût réel du chauffage à environ 0,05 € le kWh utile.

Lire aussi : Tout comprendre sur votre consommation de gaz.

Quel est le coût annuel moyen pour un logement type ?

Pour un logement moyen de 63 m² :

Le chauffage au gaz revient à environ 766,92 € par an pour une consommation de 8 400 kWh uniquement dédiée au chauffage.

Le chauffage électrique représente une dépense annuelle estimée à 1 660,56 €, en prenant comme hypothèse une consommation de 6 600 kWh destinée au chauffage.

La pompe à chaleur permet de limiter cette dépense à 415,14 € par an pour une consommation électrique équivalente à 1 650 kWh.

Quel mode de chauffage est le plus rentable à long terme ?

Coût du kWh, entretien ou durabilité, les pompes à chaleur s’imposent comme une solution économique sur le long terme. L’installation coûte entre 2 000 € et 10 000 €, mais l’investissement s’amortit grâce aux économies réalisées sur les factures.

Le chauffage électrique est simple à installer mais très énergivore, tandis que le gaz, plus compétitif, nécessite un raccordement au réseau et des équipements spécifiques.

Les aides financières relatives à l’installation de pompes à chaleur renforcent son attractivité.

Pour aller plus loin : Aides pour l’installation des pompes à chaleur

Quels sont les avantages et inconvénients du chauffage au gaz ?

Le chauffage au gaz suscite de plus en plus de débats en raison des enjeux environnementaux et des évolutions réglementaires. Son adoption dépend de la performance des équipements, du coût à l’usage, du confort thermique et de l'empreinte carbone.

Quels sont les inconvénients du chauffage au gaz ?

Le gaz naturel émet moins de CO₂ que le fioul mais reste une énergie non renouvelable. Il émet donc plus bien de CO₂ que des alternatives comme la pompe à chaleur.

L’autre inconvénient réside dans la volatilité des prix. Indexé en partie sur les marchés mondiaux du pétrole, le prix du gaz peut subir de fortes hausses imprévisibles.

L’abonnement reste aussi plus coûteux pour les foyers utilisant principalement le gaz pour le chauffage (jusqu’à 277,44 € par an).

Peut-on dormir en toute sécurité avec un chauffage gaz allumé ?

Les chaudières à gaz modernes sont équipées de dispositifs de sécurité automatiques : thermocouple, détection de monoxyde de carbone, coupure en cas de dysfonctionnement. Une ventilation adaptée associée à un entretien annuel limitent les risques d’intoxication.

Lire aussi : Comment se passe un dépannage de chaudière gaz ?

Les appareils mobiles à gaz (poêles à catalyse, radiateurs gaz d’appoint) doivent être utilisés dans des pièces ventilées. Ils ne conviennent pas à une utilisation prolongée ou nocturne. L’installation d’un détecteur de CO (monoxyde de carbone) reste fortement recommandée.

Comment détecter une fuite ou une odeur de gaz ?

Une fuite de gaz se repère par une odeur caractéristique d'œuf pourri, due à l’ajout d’un agent odorant dans le gaz naturel. Si une telle odeur se manifeste, il est impératif d’aérer immédiatement le logement, de couper l’arrivée de gaz, de ne pas allumer d’appareil électrique. Il faut ensuite contacter les services d’urgence (GRDF via le 0 800 47 33 33).

Les équipements récents intègrent des capteurs pour détecter les anomalies de pression ou les concentrations dangereuses.

Quel est l’avenir du chauffage au gaz ?

Sous l’effet des réglementations climatiques, des ambitions de neutralité carbone et des restrictions appliquées aux énergies fossiles, le chauffage au gaz est de plus en plus encadré.

Quand le chauffage au gaz sera-t-il interdit ?

Depuis le 1er janvier 2022, l’installation de chaudières au gaz est interdite dans les maisons neuves. Le chauffage au gaz reste autorisé, mais son usage est de plus en plus découragé au profit des énergies renouvelables. Les aides à la rénovation énergétique favorisent les systèmes hybrides ou les alternatives comme la pompe à chaleur.

Est-ce un bon choix à long terme ?

Le prix du gaz reste soumis à une forte instabilité, et son origine fossile pèse dans les politiques de décarbonation. Les scénarios de la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC) prévoient une réduction progressive des usages du gaz dans le résidentiel. Dans certains cas (logements existants bien isolés, réseau de gaz de ville déjà en place), le gaz conserve un intérêt économique, s’il est couplé à un équipement à très haut rendement ou à une pompe à chaleur hybride.

  • Le biométhane : une énergie renouvelable intégrée au réseau de gaz

    Produit à partir de déchets organiques (déjections animales, résidus agricoles, boues d’épuration), le biométhane affiche un excellent bilan carbone. Une fois épuré, il peut être injecté directement dans les réseaux existants et utilisé comme le gaz naturel. Cette solution contribue à décarboner progressivement les usages domestiques, sans modifier les installations des logements.

Quels équipements au gaz seront autorisés après 2026 ?

Les chaudières gaz à condensation déjà installées pourront continuer à être utilisées et entretenues sans restriction. En rénovation, il reste possible de remplacer un ancien équipement par une chaudière gaz THPE.

Les systèmes hybrides (chaudière gaz + pompe à chaleur) restent fortement soutenus par les aides financières, car ils permettent de réduire la consommation de gaz en assurant un confort thermique constant.

Le gaz ne disparaîtra pas mais sera de plus en plus intégré dans une logique de mix énergétique et d’optimisation des consommations.

Comment obtenir un devis pour un chauffage gaz ?

Obtenir un devis permet de budgétiser le projet avant de comparer les solutions les plus adaptées.

Quels éléments influencent le prix de l'installation ?

Le coût d’un chauffage au gaz dépend de plusieurs critères : la surface à chauffer, le niveau d’isolation, la complexité de l’installation et la zone géographique. À cela s’ajoutent le prix de la chaudière (de 2 000 € à plus de 5 000 € selon le modèle), les frais de pose (de 1 000 à 2 500 € environ), et les éventuels travaux annexes comme le tubage ou la mise aux normes du réseau.

En rénovation, le raccordement au gaz naturel (si le logement n’est pas encore branché) représente un coût supplémentaire. Il faut compter entre 300 € et 1 000 € pour une extension de réseau.

Où et comment demander un devis gratuit ?

Il est recommandé de solliciter au moins 3 devis auprès d’installateurs certifiés RGE pour obtenir un tarif transparent, en conformité avec les exigences des aides publiques. Ces professionnels réalisent une étude thermique préalable pour choisir la puissance de l’équipement.

Le prix du chauffage au gaz (au kilowattheure) reste compétitif face à l’électricité. Son installation reste pertinente dans les logements déjà raccordés au réseau. Toutefois, les nouvelles normes, la volatilité des prix et les objectifs de neutralité carbone incitent à réfléchir à d’autres alternatives à plus long terme. Les foyers au gaz peuvent continuer à optimiser leur budget avec des équipements à très haute performance énergétique ou des systèmes hybrides. 

Questions de nos lecteurs

Non, le gaz reste autorisé dans l’existant. En revanche, son installation dans les maisons neuves individuelles est restreinte depuis 2022 par la RE2020. Seules les solutions hybrides ou les usages collectifs sont encore acceptés dans le neuf.

Oui, en 2025, le coût moyen du gaz reste inférieur à celui de l’électricité, ce qui le rend compétitif. Il devient moins rentable que certaines solutions comme la pompe à chaleur ou le bois, surtout dans les logements performants.

Le bois est l’énergie de chauffage la moins chère, suivi de près par la pompe à chaleur. Ces solutions demandent un investissement initial plus important que le gaz.

Oui, dans une configuration hybride. Le gaz assure la relève lors des températures les plus froides, tandis que la pompe à chaleur couvre les besoins en mi-saison. Cette combinaison permet de réduire la consommation de gaz tout en maintenant un confort thermique optimal.

Pour aller plus loin