En 2025, les ménages français doivent composer avec des indicateurs contrastés : d’un côté, un tarif réglementé de l’électricité en baisse grâce à une production nucléaire stable ; de l’autre, un prix du gaz encore compétitif malgré la hausse des contributions fiscales. Gaz ou électricité, quelle énergie revient le moins cher cette année ?
Les deux systèmes exploitent une énergie renouvelable présente dans l’environnement (l’air ou le sol). Leur objectif est d’extraire des calories pour chauffer un logement.
La pompe à chaleur aérothermique (ou PAC air-eau / air-air) capte les calories présentes dans l’air extérieur, même par temps froid, pour chauffer un logement ou produire de l’eau chaude.
Elle se compose d’une unité extérieure qui capte l’énergie de l’air ambiant et d’une unité intérieure qui la redistribue. Le système s’adapte à la température extérieure, son rendement baisse en cas de grand froid.
La géothermie utilise la chaleur naturellement présente dans le sol, à quelques mètres ou dizaines de mètres de profondeur. La température du sous-sol reste stable toute l’année, entre 10 °C et 12 °C en moyenne. La pompe à chaleur géothermique utilise donc la chaleur du sol pour réguler la température de l’habitation selon ses besoins, que ce soit pour le chauffage, l’eau chaude sanitaire ou la climatisation.
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Trois éléments essentiels composent une installation géothermique :
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Pour une captation horizontale, il faut prévoir entre 1,5 et 2 fois la surface habitable à chauffer (150 m² de capteurs pour une maison de 100 m²). Les tranchées se creusent entre 0,6 m et 1,2 m de profondeur. Pour une captation verticale, le forage descend entre 30 et 150 m. Cette solution convient aux petits terrains ou aux sols profonds.
Le choix du type de captage dépend du terrain, de la configuration du logement et du budget disponible.
Entre aérothermie et géothermie, le choix dépend à la fois du logement, du terrain disponible, du climat local et du budget.
Le fonctionnement de la pompe à chaleur aérothermique convient aux logements équipés d’un espace extérieur dégagé, sans contrainte d’urbanisme particulière. Elle s’installe rapidement, son prix reste accessible, une solution souvent privilégiée pour les rénovations.
Ses atouts sont : une pose simple et rapide (sans forage ni terrassement) ; un coût d’installation modéré (entre 10 000 € et 15 000 €) ; sa compatibilité avec les radiateurs à eau ou les ventilo-convecteurs ;
Un modèle air-air chauffe rapidement l’habitat, tandis qu’un modèle air-eau s’intègre au circuit hydraulique existant.
La PAC géothermique offre des performances très stables, car la température du sol reste constante toute l’année : un rendement élevé et constant, y compris en hiver ; l’absence d’unité extérieure (silencieuse) ; une durée de vie prolongée (20 à 25 ans pour la pompe, jusqu’à 50 ans pour les capteurs).
Elle représente un investissement stratégique dans les régions froides ou pour les logements très consommateurs d’énergie.
Lire aussi : Les différents types et utilisation d’énergie géothermique.
Chaque système comporte des contraintes à anticiper en amont du projet.
Aérothermie :
Géothermie :
La faisabilité dépend fortement du terrain, de la réglementation locale et du budget disponible.
Le COP (coefficient de performance) mesure l’efficacité d’une pompe à chaleur. Plus il est élevé, plus la consommation est faible : PAC air-air (COP entre 2 et 3) ; PAC air-eau (COP entre 3 et 4) ; PAC géothermique (COP stable entre 3 et 5, même par grand froid).
La géothermie tire son avantage d’une température souterraine constante (10 °C à 12 °C), l’aérothermie varie avec les saisons. Cela garantit à la PAC géothermique une performance constante, sans recours à un appoint.
Pour aller plus loin : Les avantages et inconvénients de l’énergie géothermique.
Chaque technologie s’adapte à un environnement, un budget et un usage spécifiques. Choisir entre géothermie et aérothermie demande d’évaluer plusieurs critères techniques, économiques et pratiques.
Pour orienter le choix entre pompe à chaleur aérothermique ou géothermique, plusieurs paramètres sont à analyser.
Un bilan thermique permet de dimensionner correctement le système selon la surface à chauffer, l’isolation du logement et les besoins en eau chaude sanitaire.
Certaines marques se distinguent par la robustesse de leurs équipements, la qualité du service après-vente ou la disponibilité des pièces : Daikin (réputée pour ses PAC silencieuses et hautement performantes), Viessmann (spécialiste des systèmes hybrides et géothermiques), Atlantic (marque française, bien implantée, avec un large réseau de techniciens) ou Mitsubishi Electric (excellente fiabilité).
L’aérothermie est appréciée pour sa simplicité de pose et ses économies rapides. Certains utilisateurs relèvent une performance variable en hiver avec un léger bruit de l’unité extérieure.
La géothermie est valorisée pour sa stabilité, son confort thermique constant et son rendement élevé. L’enjeu reste l’investissement initial lié à la complexité des travaux.
En résumé, la PAC aérothermique convient aux budgets plus serrés et aux terrains urbains. La géothermie séduit les foyers souhaitant un système durable, performant, peu dépendant des conditions extérieures.
Lire aussi : Les différents types d’électricité et Les fournisseurs d’électricité verte.
Choisir entre ces 2 options demande d’évaluer la faisabilité technique du projet, le niveau d’isolation du bâtiment et les aides financières disponibles. Dans les 2 cas, l’intervention d’un professionnel certifié RGE (reconnu garant de l’environnement) garantit une installation conforme sur la durée, éligible aux aides publiques.
