Produire 5000 kWh d’électricité par an grâce à l’énergie solaire, est-ce vraiment possible ? Oui, à condition de bien dimensionner votre installation photovoltaïque. Mais alors, combien de panneaux solaires faut-il exactement pour atteindre cet objectif ? La réponse dépend de plusieurs facteurs : puissance des panneaux, ensoleillement de votre région, orientation du toit, et plus encore…
Le nombre de panneaux solaires dépend de la consommation ciblée. Il varie selon la puissance des équipements choisis et l’ensoleillement local. Le dimensionnement repose sur une règle simple : diviser la consommation annuelle par la production moyenne d’un panneau. Cette valeur dépend de sa puissance et de son exposition. En France, les installations photovoltaïques de faible puissance (inférieures à 9 kilowatts) représentent 87 % des unités raccordées début 2025.
La production annuelle dépend des conditions d’ensoleillement. Dans le cas d’une installation résidentielle de 3 à 9 kWc, la puissance raccordée peut couvrir une partie significative des besoins d’un foyer. Au premier trimestre 2025, le parc photovoltaïque a produit 5,4 TWh (térawattheures) d’électricité, soit une hausse de 40 % par rapport à l’année précédente.
À partir de ces données globales, il est possible d’estimer le nombre de panneaux requis, en fonction de leur puissance, du rendement observé dans la zone concernée.
En résidentiel, les panneaux photovoltaïques s’intègrent le plus souvent à des installations dont la puissance globale reste modeste : la somme des puissances de tous les panneaux est inférieure à 9 kWc, soit la plage de puissance des petites installations résidentielles en France. Les modules utilisés dans ce type de configuration répondent à des exigences de rendement, de compacité, adaptées à la surface disponible en toiture.
Début 2025, la majorité des nouveaux raccordements concernent des systèmes de petite puissance, destinés à l’autoconsommation partielle ou totale. Ce type d’installation permet de couvrir une part significative de la consommation d’un logement principal, tout en limitant l’emprise au sol ou sur toiture.
La surface mobilisée dépend du nombre de panneaux à installer, lui-même lié à leur puissance unitaire. À titre indicatif, un module photovoltaïque standard mesure environ 1,9 m².
Produire 5 000 kilowattheures par an nécessite une installation d’environ 10 à 17 panneaux selon la zone d’ensoleillement ou les performances des modules choisis. L’emprise au sol ou en toiture correspond à la surface totale mobilisée par les panneaux. Elle peut atteindre plusieurs dizaines de mètres carrés selon les cas.
Une telle surface s’adapte à une toiture orientée sud. Elle doit rester dégagée, sans obstacle ombrageant. En zone faiblement ensoleillée, l’installation doit parfois être surdimensionnée pour garantir la même production annuelle.
En savoir plus : Quel taux de production pour un panneau solaire ?
L’adaptation de la puissance d’une installation photovoltaïque à la consommation réelle permet d’optimiser les performances, les économies et l’investissement. Il faut convertir les kilowattheures consommés en puissance installée. Cette estimation doit intégrer la localisation géographique et le rendement moyen des panneaux.
Le dimensionnement d’une installation photovoltaïque dépend du niveau de consommation d’électricité. En ce qui concerne un logement principal, celle-ci peut varier selon la surface, le système de chauffage ou la présence d’équipements énergivores comme un chauffe-eau, une piscine ou une voiture électrique.
Une consommation annuelle de 1 000 à 6 000 kilowattheures (kWh) correspond à des profils très différents. Une estimation réaliste de la puissance à installer doit tenir compte du potentiel solaire local. En France, le rendement annuel moyen observé varie de 850 à 1 350 kWh par kilowatt-crête (kWc) installé, selon les régions.
Produire 3 000 kWh par an implique une installation d’environ 2,3 à 3,5 kWc. Pour atteindre 6 000 kWh, la puissance doit se situer de 4,5 à 7 kWc. Ce dimensionnement dépend aussi de la puissance unitaire des modules installés : plus celle-ci est élevée, moins le nombre de panneaux est important.
Comment composer une installation de 5 kilowatts-crête (kWc) ?
Il suffit de diviser la puissance souhaitée par celle de chaque panneau solaire. Les modules disponibles sur le marché présentent des puissances de 300 à 500 watt-crête (Wc).
Le nombre de panneaux nécessaires pour atteindre 5 kWc dépend de la puissance unitaire choisie. Plus celle-ci est élevée, moins il faut de modules.
La puissance unitaire influe directement sur le nombre de panneaux à installer. Elle détermine aussi la surface de toiture à mobiliser. La moyenne d’emprise atteint 1,9 m² par panneau ; une installation de 5 kWc nécessite de 22 à 32 m².
La puissance totale d’une installation dépend du nombre de modules. Elle varie aussi selon la puissance unitaire des panneaux. Dans le cas d’un système composé de 10 panneaux, le calcul se fait en multipliant cette quantité par la puissance de chaque panneau exprimé en watt-crête (Wc).
Les modules résidentiels présentent des puissances comprises de 300 à 500 Wc. Selon le matériel choisi, 10 panneaux représentent une puissance totale de 3 à 5 kilowatts-crête (kWc). Dans les régions les moins exposées, 10 panneaux de 3 kWc peuvent produire environ 2 550 kWh par an, contre près de 4 050 kWh dans le sud-est du pays.
L’énergie solaire peut couvrir tout ou partie des besoins d’un logement, d’un bâtiment ou d’un site professionnel. Le niveau de production dépend de la puissance de l’installation, des conditions climatiques, de l’orientation, de la gestion de l’énergie produite.
Un panneau solaire d’une puissance de 500 watt-crête (Wc) produit en moyenne de 1,5 à 2,5 kilowattheures (kWh) par jour. Ce niveau de production dépend du rayonnement solaire journalier, estimé entre 3 et 5 heures d’ensoleillement effectif.
Sur une année, cette production s’étend de 500 à 750 kWh selon la région. Dans le nord de la France, un panneau de 500 Wc génère environ 500 kWh/an, en zone plus ensoleillée, il peut atteindre les 700 kWh.
Les besoins en électricité varient selon les équipements utilisés : une machine à laver consomme environ 1 kWh par cycle ; un réfrigérateur performant consomme de 200 à 400 kWh/an ; une télévision LED de 100 cm consomme environ 100 kWh/an ; une plaque à induction mobilise 2 à 3 kW instantanément.
Avec une installation de 5 kWc produisant de 5 000 à 6 000 kWh/an, il est possible de couvrir ces usages de base, en particulier si les équipements sont utilisés en journée. L’autoconsommation directe optimise l’usage de l’électricité produite sans recourir au stockage.
L’autonomie énergétique est envisageable. Elle implique une installation dimensionnée pour couvrir tous les besoins. Elle suppose aussi une combinaison entre panneaux solaires, batteries de stockage et parfois un appoint comme un générateur ou un raccord réseau.
Il est possible d’être autonome en électricité, à condition de respecter les normes en vigueur. Un particulier peut tout à fait fonctionner hors réseau (off-grid), ou bien en autoconsommation avec ou sans revente du surplus. Le cadre réglementaire prévoit des obligations techniques afin de garantir la sécurité des installations.
Le label RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) garantit la qualité de la pose. Il donne accès aux aides financières publiques comme la prime à l’autoconsommation. Le professionnel évalue la faisabilité du projet, optimise l’implantation des panneaux, assure la conformité avec les normes en vigueur.
Les panneaux photovoltaïques s’adaptent à une multitude de contextes, de la maison individuelle aux installations collectives ou agricoles. Leur souplesse permet une intégration sur différentes surfaces, mais certaines limites techniques, économiques ou structurelles peuvent restreindre leur déploiement.
Chauffer un logement avec des panneaux solaires reste complexe. Le chauffage, en particulier électrique, représente une charge importante. Un radiateur électrique consomme généralement de 1 000 à 2 000 W par heure, selon sa puissance. Un appareil de 2 000 W utilisé pendant 6 heures par jour engendre une consommation d’environ 12 kWh quotidiens. Une maison chauffée de cette manière en hiver peut nécessiter plus de 10 000 kWh/an.
Produire cette quantité via des panneaux solaires nécessite une installation de plus de 9 kWc, soit environ 24 panneaux avec une surface de toiture de 45 m² à 55 m² bien exposée.
La surface de panneaux nécessaires dépend avant tout de la consommation électrique, non de la superficie de la maison. Une maison de 150 m² utilise de 6 000 à 9 000 kWh par an selon les usages (une installation de 6 à 9 kWc s’impose, soit 16 à 24 panneaux solaires).
Chaque panneau mesurant en moyenne 1,7 m², il faut prévoir de 30 m² à 45 m² de surface de toiture, idéalement orientée sud, inclinée à 30°.
Déterminer combien de panneaux photovoltaïques pour produire 5 000 kWh implique une évaluation fine de ses besoins, du rendement des équipements et de la configuration du site. Une installation solaire bien dimensionnée offre un levier concret pour réduire ses factures d’électricité tout en valorisant un mode de production d’énergie renouvelable.
En fonction de la taille du logement, l’ensoleillement ou les usages (chauffage, électroménager, recharge de véhicule), ce dimensionnement varie. En cas de doute, un professionnel certifié RGE accompagne pour dimensionner le projet.
En moyenne, la durée de vie d’un panneau solaire est de 25 à 30 ans, avec une baisse progressive de performance au fil du temps.
Oui, une déclaration préalable de travaux est nécessaire pour les installations sur toiture, sauf en zone protégée ou cas particulier.
Oui, le stockage d’énergie solaire passe par l’installation de batteries photovoltaïques. Il permet d’utiliser l’électricité produite en journée pendant la nuit ou les jours peu ensoleillés. Le coût reste élevé, mais l’autonomie énergétique s’améliore nettement.
L’orientation et l’inclinaison jouent un rôle clé. Une toiture orientée plein sud, avec une inclinaison de 30° à 35°, garantit un rendement optimal. Éviter les zones d’ombre (arbres, bâtiments voisins) améliore la performance.
Oui, un entretien annuel est recommandé afin de maintenir les performances, un nettoyage des panneaux et une vérification de l’onduleur. Des entreprises spécialisées proposent ces services.
Oui, il est possible d’ajouter des panneaux si votre consommation augmente (voiture électrique, pompe à chaleur…). Le système doit rester compatible avec l’onduleur existant.
Le kilowatt-crête (kWc) indique la puissance maximale produite par un panneau en conditions optimales. Le kilowattheure (kWh) mesure l’énergie produite ou consommée.
