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Compteur électrique divisionnaire : à quoi sert-il et comment l’installer ?

17 juillet 2025 - Julie Thomas - Temps de lecture : 7 min

Plenitude, énergie, compteur électrique divisionnaire

Répartition équitable dans une colocation, gestion d’un local professionnel, suivi des consommations dans un logement secondaire : les cas d’usage ne manquent pas. Encore faut-il bien comprendre comment ce compteur fonctionne, dans quels contextes il peut être installé, les règles techniques et administratives à respecter.

Qu’est-ce qu’un compteur électrique divisionnaire ?

Le compteur électrique divisionnaire s’impose comme une solution de plus en plus utilisée pour affiner le suivi de la consommation dans un logement collectif ou un bâtiment à usage mixte. Son rôle : mesurer précisément la quantité d’électricité utilisée sans interférer avec le compteur principal. Ce dispositif s’avère utile pour répartir les charges, responsabiliser les usagers ou sécuriser les installations.

Ce dispositif technique ne remplace pas le compteur principal, mais il joue un rôle complémentaire dans l’analyse et la répartition des consommations d’électricité. Pour bien l’utiliser, il est essentiel de distinguer ses fonctions, son fonctionnement, ses différences avec les compteurs classiques.

Quelle est la définition d’un compteur divisionnaire ?

Un compteur électrique divisionnaire est un appareil conçu pour mesurer la consommation d’électricité sur une portion spécifique d’une installation. Il ne s’agit pas d’un compteur officiel au sens des fournisseurs d’électricité, mais d’un outil de mesure local, intégré à l’installation intérieure, et placé sous la responsabilité du propriétaire ou du gestionnaire.

Son rôle principal : offrir une mesure indépendante de la consommation dans une pièce, une dépendance ou un logement, afin d’en connaître précisément la part d’électricité utilisée. Il permet d’objectiver les usages, de répartir les charges ou de suivre une activité en particulier (atelier, local professionnel, studio, etc.).

Comment fonctionne un sous-compteur électrique ?

Le sous-compteur électrique fonctionne comme un compteur classique. Il capte l’énergie consommée sur un circuit électrique avant d’enregistrer les données sous forme de kilowattheures (kWh). Placé en aval du tableau de distribution, il se branche directement sur les lignes électriques à surveiller.

Deux technologies principales coexistent : les modèles électromécaniques, basés sur un disque tournant proportionnel à la consommation ; les modèles électroniques, plus précis, souvent dotés d’un affichage numérique (parfois connectés à un système de télérelève).

Certains modèles permettent un relevé à distance ou une intégration dans un système domotique pour faciliter l’analyse de la consommation en temps réel.

Quelle est la différence entre un compteur principal et un sous-compteur ?

Le compteur principal, installé par le gestionnaire de réseau, mesure la consommation globale du logement. Il est pris en compte pour la facturation par le fournisseur d’électricité. Le sous-compteur, en revanche, n’a pas de valeur contractuelle vis-à-vis du distributeur.

Autre différence : le compteur principal est scellé. Il relève d’une maintenance réglementée. Le compteur divisionnaire, lui, est librement installé et manipulable par un électricien ou un particulier compétent. Son installation permet d’attribuer des consommations spécifiques à certains espaces, sans impacter la facturation globale.

Lire aussi : Compteur électricité : fonctionnement, types et démarches.

Est-il légal d’installer un compteur électrique divisionnaire ?

Installer un compteur divisionnaire est une démarche encadrée par des règles précises. Son usage dépend du type de logement, du statut d’occupation et des conditions d’accès au réseau électrique. La loi ne l’interdit pas, mais impose certains principes à respecter en matière d’installation électrique, de sécurité, de gestion des charges partagées.

Dans quels cas peut-on installer un sous-compteur ?

Le compteur divisionnaire peut être installé s’il est conforme aux normes électriques en vigueur. Dans une maison individuelle, aucune autorisation n’est requise pour ajouter un sous-compteur à son tableau électrique. Dans un immeuble collectif, son usage est possible pour suivre la consommation d’un espace privatif ou commun, mais ne peut en aucun cas se substituer à un comptage individuel agréé pour la facturation.

La norme NF C 15-100 régit les installations électriques basse tension en France. Elle prévoit que tout ajout de dispositif de mesure doit respecter les règles de sécurité électrique. L’installation d’un sous-compteur doit se faire sous la responsabilité du propriétaire ou d’un professionnel agréé.

Est-ce obligatoire dans certaines copropriétés ou logements partagés ?

La loi ne rend pas obligatoire l’installation de compteurs divisionnaires dans les copropriétés. Leur usage reste fortement recommandé pour assurer une répartition équitable des charges (dans les bâtiments anciens dépourvus de compteurs individuels). Un compteur divisionnaire permet de suivre précisément la consommation de chaque espace loué au sein d’une colocation.

L’ajout de sous-compteurs peut faire partie des travaux votés en assemblée générale (copropriété). En revanche, pour qu’un relevé de sous-compteur serve de base à une refacturation locative, un accord explicite entre les parties reste nécessaire, dans le bail ou le règlement intérieur.

Qui doit financer l’installation dans une location ou une copropriété ?

Dans un logement locatif, le financement d’un compteur divisionnaire incombe généralement au propriétaire. Il s’agit d’un équipement de suivi qui ne relève pas des charges locatives. Son installation peut être décidée unilatéralement par le bailleur, surtout si elle vise à faciliter la répartition des consommations entre plusieurs unités (studio, dépendance, activité indépendante).

En copropriété, les frais liés à l’installation de sous-compteurs dans les parties communes ou pour un usage collectif (buanderie, ascenseur) doivent faire l’objet d’un vote en assemblée générale, selon les règles de majorité prévues par la loi de 1965 sur la copropriété. En cas de refus, chaque copropriétaire reste libre d’installer un sous-compteur chez lui, à condition que cela ne modifie pas les parties communes de l’immeuble.

Les aides publiques à la rénovation énergétique ne couvrent pas l’achat ou l’installation d’un compteur divisionnaire, car ce type d’équipement n’a pas d’impact direct sur les performances énergétiques du bâtiment.

Lire aussi : Guide pour changer de compteur électrique.

Quels sont les avantages d’un compteur électrique divisionnaire ?

Installer un compteur électrique divisionnaire répond à une logique de précision, de responsabilisation, d’optimisation énergétique. Ce dispositif permet de mieux comprendre les usages, d’anticiper les dépenses et de faciliter la gestion collective de l’électricité. Ses bénéfices sont immédiats.

Pourquoi installer un sous-compteur chez soi ?

Le principal intérêt d’un sous-compteur réside dans sa capacité à isoler une consommation spécifique. Dans une maison, il peut suivre l’usage d’un atelier, d’un local indépendant ou d’un système électrique à part (borne de recharge, pompe à chaleur). Dans un immeuble, il aide à attribuer des dépenses précises à un lot ou à un équipement partagé.

Cela limite les sources de conflits entre co-occupants ou copropriétaires. L’installation peut servir de base pour facturer à un locataire ou à un usager ponctuel, à condition d’un accord préalable sur la méthode de calcul.

Est-ce utile pour mieux gérer sa consommation d’électricité ?

Le sous-compteur offre un suivi précis, en temps réel ou différé, selon les modèles. Il permet d’identifier les pics de consommation, les équipements les plus énergivores ou les dérives éventuelles. Ce type de relevé aide les utilisateurs à ajuster leurs habitudes : baisser la consommation en heures pleines, répartir les usages selon les plages horaires, ou encore détecter une anomalie (résistance défectueuse, fuite électrique).

Peut-on réduire ses dépenses grâce à un compteur divisionnaire ?

Le compteur divisionnaire constitue un levier efficace pour limiter les consommations inutiles ou répartir les charges de façon plus juste.

Dans un local loué séparément, il permet d’attribuer la consommation réelle à l’occupant, sans surfacturation ni approximation. Dans un bâtiment collectif, il favorise une meilleure responsabilisation des usagers, car chacun visualise sa propre consommation.

Pour les propriétaires de résidences secondaires ou de dépendances, il facilite le contrôle à distance, notamment s’il est couplé à un système de télérelève ou de domotique.

Comment installer un compteur électrique divisionnaire ?

Selon le niveau de complexité de l’installation ou la configuration du logement, l’intervention d’un professionnel peut s’avérer nécessaire.

Peut-on l’installer soi-même ou faut-il faire appel à un professionnel ?

L’installation d’un sous-compteur reste accessible à un particulier disposant de solides compétences en électricité. Pour respecter les normes de sécurité, il est recommandé de faire appel à un électricien certifié pour garantir la conformité de l’installation aux exigences de protection des personnes et des équipements.

Dans le cadre d’une copropriété ou d’une location, l’intervention d’un professionnel est vivement conseillée pour éviter tout litige ou non-conformité. Certaines assurances exigent une attestation de conformité pour les travaux électriques touchant au tableau de distribution.

Quelles sont les étapes pour poser un sous-compteur électrique ?

L’installation suit plusieurs étapes clés.

  1. Identifier le circuit à mesurer : déterminer la zone ou l'usage à isoler (chauffage, local, pièce).
  2. Couper l’alimentation électrique générale pour garantir la sécurité.
  3. Installer le sous-compteur dans le tableau ou dans une armoire dédiée, après le disjoncteur du circuit ciblé.
  4. Raccorder les fils de phase et de neutre selon les schémas fournis par le fabricant.
  5. Réactiver l’alimentation avant de vérifier que l’affichage du compteur fonctionne correctement.

Un réglage de l’affichage (remise à zéro, configuration des unités) peut être nécessaire selon le modèle. Si le compteur est connecté, il faut aussi configurer l’interface de lecture à distance ou l’application mobile associée.

À quels endroits peut-on l’installer ?

Le compteur divisionnaire s’installe dans tous types d’espaces reliés à l’installation électrique principale. Il peut être placé dans un studio indépendant, une chambre en colocation, un garage, un atelier ou une dépendance. Il convient simplement de veiller à ce que la ligne soit bien distincte et que les branchements soient protégés contre l’humidité ou les surtensions.

Dans les installations extérieures ou non chauffées (cabanon, local technique), il est conseillé d’utiliser un coffret étanche ou renforcé pour garantir la durabilité de l’appareil.

Lire aussi : Comment trouver son numéro de PDL sur un compteur électrique.

Comment utiliser un compteur électrique divisionnaire ?

Il ne suffit pas de disposer d’un relevé ponctuel pour ajuster ses usages : c’est dans la continuité de l’observation que le dispositif révèle sa pleine utilité.

Comment suivre sa consommation avec un sous-compteur ?

L’utilisateur peut relever les index de consommation manuellement, à intervalle régulier, pour observer les variations liées aux usages ou aux saisons. Cela permet de détecter une surconsommation, d’évaluer l’impact de nouveaux équipements ou encore de contrôler l’efficacité d’un geste éco-énergétique. Dans les contextes collectifs, les données enregistrées offrent un support objectif pour répartir les charges. Le guide fiscalité des énergies rappelle l’importance du comptage précis dans la gestion énergétique des bâtiments (annexes, dépendances ou locaux à usage multiple).

Peut-on relier le compteur à une application mobile ?

Certains modèles récents permettent une lecture connectée des données via une application mobile ou une interface web. Lorsque le compteur divisionnaire est équipé d’une sortie de communication compatible, il peut s’intégrer à un système de suivi énergétique plus large. L’utilisateur accède à ses courbes de charge en temps réel, visualise les pics de consommation, paramètre des alertes. Ce type de suivi numérique représente une piste privilégiée pour améliorer la performance globale des bâtiments, sans investissement lourd.

Que faire en cas de dysfonctionnement ?

Lorsqu’un compteur divisionnaire présente une anomalie d’affichage ou une incohérence de données, plusieurs vérifications s’imposent. La première consiste à s’assurer que l’installation respecte bien les prescriptions de la norme NF C 15-100. En cas de doute, le recours à un professionnel habilité reste recommandé. Dans une copropriété ou un logement loué, un diagnostic électrique peut s’avérer utile pour vérifier la conformité des branchements. En complément, les documents de référence fournis par les fournisseurs d’énergie rappellent l’importance d’une maintenance régulière pour garantir la fiabilité des dispositifs de mesure.

En 2025, le compteur électrique divisionnaire devient un outil de gestion énergétique à la fois simple, accessible, efficace. Il permet d’analyser la consommation d’un espace défini sans modifier le contrat principal. Dans une période marquée par une attention croissante aux usages électriques, il s’intègre dans une logique de responsabilisation, d’optimisation et de transparence. Facile à installer, modulable selon les configurations, il est compatible avec les pratiques numériques. Il répond à un large éventail de besoins, de la colocation au bâtiment mixte. Son efficacité repose sur une installation conforme, un suivi rigoureux combinés à une utilisation éclairée.

Questions de nos lecteurs

Oui. Le compteur divisionnaire ne relève pas du réseau public d’électricité. Il s’installe dans le cadre d’un circuit intérieur, sans intervention du gestionnaire de réseau. Aucun contrat spécifique n’est nécessaire pour son utilisation.

Oui, à condition que l’usage soit précisé dans le contrat de location. Le compteur divisionnaire peut alors servir de base à une re-facturation, sous réserve qu’il soit certifié conforme et que les modalités soient validées entre les parties.

Non. Seul le compteur principal, installé et scellé par le gestionnaire de réseau, fait foi auprès du fournisseur. Le sous-compteur fournit un indicateur interne, utilisé à des fins de répartition ou de suivi personnel.

Non. Les dispositifs d’aides publiques ne couvrent pas ce type d’équipement. Les compteurs divisionnaires ne participent pas à l’amélioration directe de la performance énergétique globale d’un logement.

Non, si l’installation reste dans une partie privative. En revanche, l’ajout d’un compteur dans une zone commune (cave, garage collectif, local technique) suppose une validation en assemblée générale.

Pour aller plus loin