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Quels principes respecter pour créer votre propre jardin écologique ?

17 décembre 2024 - Dina Hayan - Temps de lecture : 5 min

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Alors que les enjeux de sauvegarde de la biodiversité n’ont jamais été aussi importants qu’aujourd’hui, il y a une manière toute simple de faire un geste, à son échelle : créer un jardin écologique, chez soi.  Découvrez comment le concevoir, l’aménager, le planter et l’entretenir. 

Qu’est-ce qu’un jardin écologique et comment en faire un écosystème vivant ?

On dénombre, en France, quelque 17 millions de jardiniers amateurs. Vous en faites partie ? Bien joué ! Mais votre jardin est-il 100 % écologique ? Pas encore ? Ne vous en faites pas, il n’est jamais trop tard pour bien faire… Que l’on parle de jardin écologique ou de jardin vivant, peu importe le terme, l’ambition est la même : il s’agit de considérer son jardin comme un écosystème cohérent, où l’on veille à maintenir un bon équilibre entre tous les êtres vivants qui s’y épanouissent. L’objectif, in fine, est d’y maintenir un maximum de biodiversité.

Pensé, organisé, géré selon des pratiques durables et respectueuses de l’environnement, le jardin écologique repose sur quelques grands principes de base. La première ligne directrice est celle du sol nourricier. Dans tout ce que l’on va entreprendre, on aura cette idée fixe en tête : il faut nourrir le sol plutôt que la plante. Agir ainsi, c’est remettre les choses dans leur ordre naturel. Si la terre est riche et saine, alors il y a toutes les chances pour que les végétaux que l’on y plante s’y plaisent.

Travailler avec la nature : les principes pour un jardin respectueux de l’environnement

Cela à une condition, toutefois, et c’est le deuxième grand principe à respecter : les végétaux choisis doivent être sélectionnés avec soin, en fonction de l’environnement où ils se trouvent : le climat, la qualité de la terre, l’exposition au soleil et aux vents dominants, etc. Pas question, donc, de planter tout ce qui vous passe par la tête, au seul motif que vous trouvez ça beau. Là encore, c’est respecter un ordre naturel : les bons végétaux, aux bons endroits, pousseront d’autant mieux, et nécessiteront moins de soins.

Le soin, justement, est le troisième des facteurs clés de tout bon jardin écologique : vous l’aurez compris, tous les produits chimiques, engrais ou pesticides, sont à proscrire. Mais pas de panique, vous le verrez, la nature est pleine de ressources pour s’en passer. Enfin, et tout évidemment se tient, il n’y a pas de jardin écologique sans une gestion durable de l’eau. En clair : il s’agit, dans tous les cas, de travailler avec la nature, et non contre elle.

Aider à la biodiversité des sols

Pour nourrir le sol, rien de mieux que le recyclage des matières organiques. Le compost est, en effet, le meilleur ami du jardin écologique. Épluchures de cuisine, coquilles d’œufs, marc de café, feuilles et herbes, etc. feront, demain, un engrais naturel parfait. Fumier, crottin et autres fientes d’animaux sont des éléments idéaux, également, pour fertiliser les sols. C’est alors toute une faune qui va se mettre en action, microscopique ou non, allant de la bactérie au ver de terre, en passant par de petits insectes.

Toute cette biodiversité des sols est colossale : elle représente plus de 25 % des espèces animales et végétales actuellement décrites et, sans elle, la vie, celle des végétaux comme la nôtre, serait rapidement mise à mal. Et, surtout, ne bêchez pas la terre avec trop de hardiesse : c’est une croyance fausse de penser qu’elle en a besoin pour être plus saine. Pour l’ameublir, un simple grattage de surface suffit.

Ne surtout pas laisser les sols nus

Le plus important, pour préserver toute cette faune et microfaune, est d’éviter de laisser les sols nus, sous peine de favoriser l’érosion, due aux vents et aux pluies, et une plus grande évaporation. Un sol nu s’arrose plus souvent, tandis qu’un sol couvert conserve plus longtemps l’eau. Un bon paillage, présenté comme « le bouclier du sol », évitera ces désagréments. Mieux encore, car c’est rajouter du « vivant au vivant », des plantes couvre-sols permettent d’aboutir au même résultat.

Dans cette même optique, il convient de tondre avec parcimonie, voire de ne pas tondre du tout. Le gazon, lui aussi, protège la terre et, surtout, de nombreuses fleurs et plantes s’y mêlent toujours. Tondre, c’est les sacrifier elles, et ôter aux abeilles, papillons et autres insectes pollinisateurs une source précieuse de nectar.

Et ce n'est pas comme si, déjà, la situation n’était pas suffisamment alarmante. Le très fort déclin des populations d’insectes n’est pas une légende et, comme le rappelle le CNRS (Centre national de la recherche scientifique), « il y a urgence à agir ». Moins d’insectes, c’est moins d’oiseaux et, finalement, c’est un impact sur le végétal immédiat. A fortiori si l’on sait que 78 % des espèces de fleurs sauvages et 84 % des espèces cultivées de l’Union européenne dépendent, tout ou partie, des insectes…

Favoriser la biodiversité dans votre jardin : plantes, insectes, et oiseaux

Choisir les bonnes plantes pour attirer insectes et oiseaux ?

Le jardin écologique, à sa petite mesure, contribue à maintenir ce fragile équilibre. Il est ainsi important de choisir les bonnes plantes pour favoriser la . Et si, à la place du gazon, vous préfériez avoir une prairie fleurie ? Un banal mélange de graines à fleurs, plantées au printemps ou à l’automne, que l’on trouve dans n’importe quelle jardinerie, et voilà un premier pas franchi.

Ne sacrifiez pas les haies qui, peut-être, vous séparent de vos voisins. Elles sont de parfaits refuges pour les oiseaux. Et si vous devez en (re)planter, privilégiez les arbustes donnant des baies. Les oiseaux en raffoleront. Dans le jardin en lui-même, semez des plantes mellifères, de type népéta ou sauge. Les abeilles seront irrésistiblement attirées. Ne lésinez pas sur les plantes aromatiques également, oseille, thym, lavande, menthe. Cette fois, ce sont les insectes qui viendront. La capucine, si belle aux yeux, attirera de son côté les coccinelles. Le sureau fera de même avec les papillons, tout comme le lantana, les achillées ou les asclépias.

Dans tous les cas, pensez local. Observez ce qui pousse aux alentours et évitez les espèces exotiques, qui peuvent se montrer invasives. N’hésitez pas à demander conseil aux professionnels, dans les jardineries et ailleurs, si vous avez un doute. C’est d’autant plus vrai quand il s’agit de bien composer son jardin.

Trouver les bonnes associations de végétaux

Certaines plantes sont « amies » et d’autres « ennemies ». Savez-vous ainsi que l’aneth protège les carottes et les concombres ? Que le basilic aime les tomates, les asperges et les poivrons ? Mais, qu’à l’inverse, l’ail et le chou se détestent ? On appelle cela le principe des plantes compagnes et votre jardin comme votre potager ne s’en portera que mieux si vous en avez les grandes lignes en tête.

Vous apprendrez donc que marier vos plants de tomates avec du basilic renforcera leur goût et qu’y mêler des œillets d’Inde aidera à lutter contre les nuisibles. De son côté, le haricot est le meilleur ami de la pomme de terre, en aidant à sa croissance. De quoi regarder son jardin avec un œil nouveau et plein d’espoir pour l’avenir.

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