Découvrez comment les communes flamandes luttent contre la maltraitance animale et place le bien-être animal au cœur de la politique publique de la région : chiffres clés.
Si la Belgique et sa région flamande apparaissent aujourd’hui comme un exemple en matière de lutte contre la maltraitance animale, c’est le résultat d’un travail réglementaire patient et rigoureux. Grâce à des politiques à la fois innovantes et concrètes, le territoire s’impose comme un véritable refuge pour les animaux. Parmi les mesures adoptées par la Flandre : l’interdiction de l’abattage sans étourdissement, l’élevage de visons pour leur fourrure ainsi que le gavage pour la production de foie gras.
Sous l’impulsion du ministre flamand chargé du bien-être animal, Ben Weyts, près de 95 % des communes et des villes flamandes comptent désormais un échevin spécifiquement mandaté pour le bien-être animal. Les échevins sont des élus adjoints au bourgmestre, l’équivalent des adjoints au maire en France. Ils visent à devenir des points de contact lisibles en matière de protection des animaux. L’échevin doit ainsi conseiller et accompagner les citoyens sur les questions liées aux animaux domestiques et sauvages, mais aussi garantir la mise en œuvre des législations en vigueur concernant les droits des animaux.
Les autorités souhaitent à présent que toutes les communes flamandes se dotent d’un échevin, tout en renforçant le personnel dédié au champ de la protection animale et en augmentant fortement le budget alloué.
Un véritable exemple pour les autres régions belges, mais aussi pour d’autres pays européens.
Pour aller plus loin, découvrez le témoignage de Laurent Baheux : “Sauver les animaux, c’est nous sauver nous mêmes”.
L’Autriche, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni et la Suisse sont les pays qui traitent le mieux les animaux, selon le classement de la World Animal Protection, qui leur a attribué la note de A. L’enquête se base notamment sur une étude comparative des législations en faveur de la protection animale dans le monde.
Pour garantir le bien-être d’un animal, cinq conditions doivent être réunies :
Absence de faim, de soif et de malnutrition
Absence de peur, de détresse physique et/ou thermique
Absence de douleur, de lésions ou de maladie
Liberté d’exprimer les comportements naturels de l’espèce
Ces cinq libertés constituent le socle de la bientraitance, assurant à l’animal un environnement adapté à ses besoins.
Selon 30 Millions d’amis, Lille arrive en tête du classement des villes françaises les plus dog-friendly, avec une note de 18/20.
