Comprendre la consommation électrique d’une pompe à chaleur permet d’anticiper son budget énergétique. Ce critère joue un rôle central dans le choix d’un système de chauffage adapté.
Pour évaluer si une pompe à chaleur consomme « beaucoup », il faut distinguer consommation brute, saisonnière avec efficacité globale.
La consommation dépend du type de pompe à chaleur, de la configuration du logement et du climat. En moyenne, une PAC air-eau consomme de 35 à 51 kWh/m²/an pour le chauffage. Soit environ 5 100 kWh/an pour une maison de 100 m² (pompe à chaleur air-air).
La consommation augmente en hiver, une fois les températures extérieures en baisse. Une PAC air-eau bien dimensionnée consomme de 15 à 20 kWh/m²/mois en période froide, soit 1 500 à 2 000 kWh pour une maison de 100 m² (sur 3 mois d’hiver). Ce pic reste inférieur à celui d’un chauffage 100 % électrique.
L’efficacité de la pompe reste liée au coefficient de performance saisonnier (SCOP), qui mesure la quantité de chaleur produite pour 1 kWh d’électricité consommée. Quand la pompe produit 3,5 kWh de chaleur pour 1 kWh d’électricité, le SCOP est de 3,5.
Oui, car elle produit plus d’énergie thermique qu’elle n’en consomme en électricité. Comparée à des radiateurs électriques classiques, elle réduit fortement la facture annuelle. L’investissement initial reste plus élevé, mais il est amorti grâce aux économies sur la durée.
Une PAC air-eau permet de diviser par 2 ou 3 la consommation par rapport à un chauffage électrique direct.
Pour chauffer un logement de 100 m², un système de convecteurs électriques consomme souvent plus de 10 000 kWh/an. À consommation équivalente, une PAC air-eau bien dimensionnée consomme 5 500 à 6 500 kWh/an, soit 2 fois moins. Cette estimation repose sur un usage standard avec une température de consigne de 19 °C dans un logement bien isolé.
Le niveau de consommation électrique d’une pompe à chaleur varie selon la configuration du logement, le climat local ou le comportement d’utilisation. Comprendre ces facteurs permet de maîtriser ses factures.
Plus la surface chauffée augmente, plus la pompe à chaleur consomme. Une maison de 80 m² équipée d’une PAC air-eau consomme en moyenne entre 2 800 et 4 000 kWh/an pour le chauffage, contre 5 000 à 7 500 kWh/an pour une maison de 150 m².
La consommation électrique d’une pompe à chaleur pour une maison de 100 m² constitue une référence fréquente. Elle se situe généralement autour de 5 000 à 6 500 kWh/an, en fonction du niveau d’isolation et du nombre d’occupants.
Pour en savoir plus, consultez notre article sur comment calculer sa consommation d’énergie.
Une pompe à chaleur installée dans une région froide consomme davantage qu’un modèle identique situé en zone tempérée. L’isolation joue un rôle central. Un logement mal isolé nécessite plus d’énergie pour atteindre la température de consigne.
Une maison ancienne sans rénovation thermique peut multiplier par 2 la consommation d’une PAC, même avec un système performant. Pour optimiser la consommation, il est essentiel d’agir d’abord sur les pertes thermiques du bâtiment.
Une pompe à chaleur fonctionne par cycles. Elle s’adapte aux besoins en chauffage selon la température extérieure, les réglages ou le volume à chauffer. En hiver, la PAC peut tourner plusieurs heures d’affilée, surtout en l’absence d’inertie thermique dans le logement.
Un fonctionnement continu ou anormalement prolongé peut indiquer un mauvais dimensionnement, une défaillance technique ou une isolation insuffisante. Un bon réglage permet de réduire la fréquence des démarrages, d’allonger la durée de vie de l’équipement, de limiter les pics de consommation.
Pour estimer ce coût, plusieurs éléments doivent être pris en compte : le nombre de kWh consommés, le tarif du kilowattheure, les taxes, les éventuels usages annexes comme l’eau chaude sanitaire.
Pour une maison de 100 m² équipée d’une PAC air-eau, la consommation annuelle s’évalue de 5 000 à 6 500 kWh (chauffage + eau chaude sanitaire). En 2025, avec un tarif réglementé à 0,239 €/kWh TTC applicable au 1er février 2025, cela représente un budget mensuel de 100 à 130 €, soit 1 200 à 1 560 € par an pour une maison de 100 m².
Ces montants peuvent varier selon le type de contrat souscrit (Base, Heures Pleines/Heures Creuses).
Une pompe à chaleur bien dimensionnée affiche un coût annuel de fonctionnement souvent 2 à trois 3 fois inférieur à celui d’un chauffage 100 % électrique. Sur l’année, les dépenses liées à l’électricité tournent autour de 1 200 à 1 560 € par an (0,239 €/kWh TTC). Des écarts sont constatés selon la région, le type d’émetteurs (plancher chauffant, radiateurs...) ou les habitudes.
Plusieurs leviers permettent de limiter la consommation électrique moyenne (pompe à chaleur) sans altérer le confort thermique.
Il faut d’abord éviter les écarts de température excessifs. Baisser la température de consigne de 1 °C réduit la consommation de 7 %. Il est recommandé d’utiliser une température constante.
Programmer la PAC pour qu’elle chauffe moins durant la nuit ou en cas d’absence permet aussi de réaliser des économies. Dans une maison bien isolée, les pertes sont limitées, la température reste stable plus longtemps.
Le choix des émetteurs de chaleur compte aussi : les planchers chauffants basse température consomment moins par rapport aux radiateurs haute température.
Il existe plusieurs moyens pour mesurer la consommation d’une pompe à chaleur. Les plus simples consistent à suivre la consommation globale d’électricité sur le compteur ou via une application liée au fournisseur d’énergie. Des dispositifs plus précis permettent de suivre uniquement les kWh utilisés par la PAC.
Des outils spécifiques existent pour affiner cette analyse, comme les wattmètres ou les systèmes de gestion connectés. Ils aident à détecter une consommation anormalement élevée, liée par exemple à un mauvais réglage ou à un dysfonctionnement.
Aller plus loin sur les dispositifs de mesure de la consommation électrique.
Une surconsommation peut avoir plusieurs causes :
La consommation semble excessive ? Un diagnostic thermique ou un contrôle technique de l’installation identifie les points à corriger.
Il faut prendre en compte sa consommation réelle, son efficacité dans le temps, l’adéquation entre les besoins du logement et le type de PAC choisi.
Une pompe à chaleur air-eau consomme moins qu’un chauffage électrique classique, mais son efficacité varie selon les modèles. Une PAC avec un SCOP élevé (4 ou plus) permet d’amortir plus rapidement le coût initial. Sur 15 à 20 ans, les économies d’énergie compensent largement l’investissement de départ.
Choisir une PAC basse température adaptée au logement permet de limiter les dépenses électriques. Le prix d’achat peut être plus élevé pour un modèle performant, mais le coût d’usage reste plus faible.
Pour aller plus loin, découvrez notre article sur la pompe à chaleur hybride.
La pompe à chaleur s’adresse aux logements dotés d’un bon niveau d’isolation. Elle convient aux maisons neuves comme aux rénovations performantes. Les foyers en recherche d’un système économique à long terme avec le souhait de réduire leur empreinte carbone sont les premiers concernés.
Les ménages chauffés à l’électricité ou au fioul réalisent généralement les plus grandes économies après installation. Le chauffage par PAC devient aussi intéressant dans les zones où les hivers sont modérés avec des températures rarement négatives.
MaPrimeRénov’ concerne les logements construits depuis plus de 15 ans (sauf cas de remplacement chaudière fioul avec cuve). Elle s’adresse aux propriétaires occupants ou bailleurs, sous conditions de ressources avec des plafonds précis. Elle s’adresse aux propriétaires occupants ou bailleurs, sous conditions de ressources. Le montant alloué pour une pompe à chaleur air-eau varie de 3 000 à 5 000 €, selon les revenus.
Depuis 2024, MaPrimeRénov’ Parcours accompagné complète le dispositif classique. Elle finance jusqu’à 70 000 € pour des travaux incluant au moins 2 gestes d’isolation, sans conditions de revenus.
L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) permet d’emprunter jusqu’à 50 000 € sans intérêts pour installer une pompe à chaleur dans un logement achevé depuis plus de 2 ans. Il est accessible à tous, sans condition de ressources.
Le Coup de pouce chauffage soutient le remplacement d’un ancien système (chaudière fioul, gaz, charbon) par une PAC air-eau, eau-eau ou hybride. Le montant varie de 2 500 à 5 000 €, en fonction des revenus.
Le dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE) complète les aides financières. Versées par les fournisseurs d’énergie, ces primes dépendent du type d’équipement comme du profil du ménage.
Certaines collectivités territoriales proposent des aides complémentaires à l’achat ou à l’installation de pompes à chaleur dans les résidences principales.
Le chèque énergie, réservé aux foyers très modestes, peut également financer ce type d’équipement. Son montant annuel varie de 48 à 277 €.
Enfin, 2 dispositifs fiscaux s’appliquent aux travaux : une TVA réduite à 5,5 % sur la fourniture ou sur la pose dans les logements de plus de 2 ans ; une exonération de taxe foncière temporaire, proposée par certaines communes, pour les logements anciens bénéficiaires de travaux de rénovation énergétique d’au moins 10 000 € à 15 000 €.
Ces aides sont cumulables (dans la limite des plafonds réglementaires).
La consommation électrique d’une pompe à chaleur varie selon le type d’équipement, la taille du logement, la qualité de l’isolation ou encore les conditions climatiques. Une PAC bien dimensionnée, associée à de bonnes pratiques, permet de réduire significativement les dépenses énergétiques.
Oui, la consommation augmente en période froide, car la pompe doit compenser une plus grande différence de température. Toutefois, elle reste plus économe qu’un chauffage électrique direct.
En moyenne, une PAC air-eau consomme de 5 000 à 6 500 kWh par an pour le chauffage et l’eau chaude. Ce chiffre dépend du climat, de l’isolation, des habitudes d’utilisation.
Selon les usages, le budget mensuel atteint 90 à 120 €, soit 1 100 à 1 400 € par an, pour une maison bien isolée, correctement équipée.
Une surconsommation peut venir d’un mauvais réglage, d’un entretien négligé ou d’une isolation insuffisante. Un suivi précis de la consommation permet d’identifier les anomalies.
MaPrimeRénov’, le Coup de pouce chauffage ou encore l’Éco-prêt à taux zéro soutiennent l’installation d’une PAC, sous conditions de ressources et selon la nature du logement.
